La robothérapie, un moyen d’assurer le mieux-être des résidents en Ehpad

Les alternatives non-médicamenteuses sont aujourd’hui une part non négligeable de la prise en charge des personnes âgées dépendantes. L’essor des gérontechnologies au service de nos aînés, et plus particulièrement  la robothérapie,  ouvre des perspectives intéressantes en termes d’usages.

Répandus dans les domaines de  la téléprésence (ex : visites virtuelles) et  de la téléassistance (ex : contacter les services à distance), les robots se font aussi compagnon afin de stimuler les personnes âgées, d’améliorer leur qualité de vie et les interactions sociales.

Ainsi, les robots animent des leçons d’exercice physique, interviennent dans la prise de médicament, proposent des jeux de mémoire, ouvrent des bouteilles, disent la météo…

Avec Paro, ils se font aussi robothérapeutes. Ce robot représentant un bébé phoque en peluche, classé dans la catégorie des robots émotionnels, a été conçu au Japon par le Professeur Takanori Shibata. Il est aujourd’hui expérimenté en France dans plusieurs maisons de la retraite. Selon des études cliniques, il s’avérerait fort utile chez les malades d’Alzheimer en réduisant l’anxiété. Parce que Paro tisse des liens avec celui qui l’a adopté, en réagissant au toucher et à la voix, son action se rapproche des effets de la zoothérapie. Il s’utilise en ateliers collectifs et en thérapie relationnelle individuelle. Il agit ainsi sur la stimulation cognitive et améliore la communication.

Certains robots peuvent également assister l’animateur en gérontologie en proposant des activités aux heures creuses : enseigner les langues, chanter ou animer un karaoké, annoncer le menu du soir ou faire danser les résidents, comme en témoigne le robot Zora.

 

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